Souvent décriée pour son caractère énergivore, la méthode de validation des transactions sur le réseau Bitcoin appelée « la preuve de travail » a vu naître d’autres protocoles depuis sa création en 2008.

La plus connue d’entre eux est « la preuve d’enjeu », qui fonctionne grâce au staking. C’est la possibilité de récompenser son utilisateur sans pour autant disposer de machine coûteuse spécifique au minage. C’est aussi une façon de responsabiliser son internaute, il ne se contente pas seulement d’approuver les transactions, mais devient un utilisateur à part entière du réseau.

Cet article présente, décrit et explique ce qu’est le staking dans le monde de la blockchain. D’où vient cette nouvelle méthode pour valider les transactions et qu’est-ce que la preuve d’enjeu ? Plus globalement qu’est-ce qu’un protocole de consensus ?

Un consensus

Le consensus permet de s’accorder sur la validation des transactions et la création des nouveaux blocs au sein de la blockchain.

Cette méthodologie garantit que chaque nouveau bloc créé et ajouté soit une version unique de la vérité. Tous les nœuds du réseau ou une partie doivent être en commun accord pour valider une version similaire de la blockchain.

Concrètement, dans un système distribué, la notion de consensus est capitale puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire.

Les validateurs

Les validateurs du réseau possèdent les nœuds chargés d’échanger diverses informations et de traiter les transactions. Ce sont les validateurs du réseau. 

La naissance du staking

Le premier projet à avoir intégré cette méthode de consensus est la cryptomonnaie Peercoin développée par Sunny King et Scott Nadal en 2012. C’est une blockchain basée sur la preuve de participation ou la preuve d’enjeu, les propriétaires de jetons qui disposent d’une influence au sein du réseau.

Ils participent à la production des nouveaux blocs et sécurisent la blockchain en validant les transactions. Plus simplement on peut comparer ce système à des actionnaires copropriétaires d’une société cotée en bourse.

Attention, le schéma présenté est spécifique à la cryptomonnaie Peercoin, divers critères peuvent être ajoutés ou modifiés sur d’autres blockchains qui fonctionnent grâce à la preuve d’enjeu.

Plutôt que d’utiliser l’énergie et l’électricité dont a besoin la preuve de travail pour fonctionner, cette nouvelle méthode de consensus s’appuie sur la quantité de jetons ainsi que l’âge des pièces. C’est-à-dire que le validateur sera sélectionné grâce à deux critères, la quantité de cryptomonnaies placée en séquestre ainsi que l’âge associé à chaque pièce. L’utilisateur qui a une grande quantité de jetons depuis un certain temps augmente ses chances d’être sélectionné pour la validation des transactions.

La méthode n’est pas réductrice et utilise divers critères afin d’assurer la sélection de l’ensemble des utilisateurs du réseau de manière aléatoire.

Le staking

Le staking définit un processus de détention et de verrouillage d’actifs cryptographiques (cryptomonnaies) dans un portefeuille pour valider les opérations d’une blockchain. L’utilisateur devient validateur du réseau et accepte les transactions pour répondre aux besoins du système. Cela consiste à déposer et verrouiller des cryptomonnaies pour percevoir des récompenses.

Comment fonctionne le staking ?

Une blockchain a besoin d’un consensus pour faire fonctionner son réseau et assurer sa sécurité. À l’instar de Bitcoin et son fonctionnement via la preuve de travail (PoW), le staking utilise la preuve d’enjeu

L’opération du staking est requise pour que la preuve d’enjeu soit effective, il s’agit d’une autre méthode de consensus au sein d’un réseau blockchain. L’objectif est le même : sécuriser et approuver les transactions au sein de la blockchain.

1. Preuve d’enjeu ou preuve de participation

La preuve d’enjeu ou plus communément appelée « Proof-of-Stake » fonctionne grâce aux utilisateurs. Le réseau propose à l’utilisateur de devenir validateur, pour cela, il doit garder une somme de jetons en séquestre.

En échange de cet effort, il sera récompensé par le protocole.

2. L’algorithme de sélection

L’algorithme va sélectionner de manière aléatoire un validateur. À chaque fois qu’un nouveau bloc va être créé, le protocole de sélection aléatoire est mis en route.

Quelques règles subsistent afin que les validateurs disposent d’une chance égale d’être sélectionnés. Par exemple, avant de pouvoir valider des transactions, il existe une période de détention minimum pour certains projets. Lors de la création d’un nouveau bloc, la validation des transactions associées déclenche la récompense que va percevoir le validateur.

Rappelons que ces critères peuvent évoluer en fonction des projets ainsi que les algorithmes ne sont pas tous définis de la même manière.

3. La validation

La validation s’opère lors de la signature du bloc par le validateur. Il recopie le numéro de l’ancien bloc ce qui lie les blocs entre eux. Il procède à sa publication afin que tous les autres nœuds s’assurent de la validité.

4. La sécurité

Le principe de validation réside toujours dans la chaîne de bloc la plus longue, c’est-à-dire que si un bloc est malveillant ou non approprié, il sera laissé de côté. Le schéma ci-dessous vous permet de comprendre la continuité de la chaîne de blocs. 

Chose importante, si un validateur ne produit pas un bloc dans un délai imparti, alors un second validateur sera sélectionné pour valider le bloc à sa place.

Au niveau de la sécurité, pour qu’un attaquant malveillant puisse tirer parti du réseau, il doit posséder au minimum 51% de la valeur totale des jetons en circulation, ce que l’on appelle l’attaque à la majorité.

Mais puisque la majorité des jetons sont en séquestre, il devrait acquérir une grosse partie des jetons encore en circulation à l’heure actuelle, ce qui aurait comme effet d’augmenter drastiquement le prix puisque la demande serait très élevée.

Les avantages du staking

  • Répond à la problématique de la dépense énergétique de Bitcoin
  • Augmentation de la sécurité du protocole
  • Pas besoin d’investissement dans des machines à la pointe de la technologie
  • Générer un revenu passif
  • Responsabiliser l’utilisateur
  • Effet communautaire accentué
  • Possibilité de déléguer ses jetons
  • Amélioration de la scalabilité de la blockchain

Le principe de la délégation

Pour construire un nœud validateur, un utilisateur doit disposer d’un certain nombre de jetons (32 pour Ethereum par exemple).

Puisque la mise initiale est quelque peu élevée, l’utilisateur a la possibilité de déléguer la gestion de ses jetons à un prestataire de service comme Feel-Mining par exemple. L’entité va s’occuper de gérer les jetons et de les faire travailler au sein de son nœud, ce qui va permettre à l’utilisateur d’être rémunéré.

Comment sélectionner la bonne offre de staking ?

1. La nature du projet

Quelle est l’utilisation du projet et à quel besoin répond-il ? Les fondamentaux sont très importants et donnent la ligne directrice du projet. Le livre blanc d’un projet détermine normalement toujours l’utilisation, l’objectif et les fondements du projet. Ce sont ces critères qui vont définir si le projet est intéressant ou non.

2. Les équipes du projet

Comment est organisée la gouvernance ? Il est important d’essayer de trouver des informations sur la composition des équipes. Quel organisme a créé la cryptomonnaie ? Pour aller plus loin dans l’organigramme, y a-t-il des développeurs au service du projet ? Si personne ne travaille au développement du projet, il est difficile d’atteindre des objectifs.

3. La récompense, la rentabilité associée

La personne déposant ses cryptomonnaies en séquestre sera récompensée. Ces revenus sont calculés en fonction du ROI (Return On Investment) de chaque cryptomonnaie.

« Le ROI est une valeur qui représente, au même titre qu’un placement financier traditionnel, le taux d’intérêt annuel moyen. Les intérêts sont calculés en fonction du montant de cryptomonnaies “stakées”. Il est cependant important de noter que ce ROI peut varier au fil du temps en fonction de l’état du réseau blockchain, sa valeur ne peut être garantie. »

Ce taux de ROI représente souvent un point rassurant ou un point inquiétant vis-à-vis des projets. Si le ROI d’un projet est de 5000% alors il met en danger la pérennité d’un projet sur le long terme, à cause de son inflation non contrôlée.

4. Le volume de jeton sur le marché

Les volumes et la quantité de jetons sont des critères importants pour comprendre le système économique mis en place par le projet. Un mauvais schéma économique peut mettre à mal un projet et peut l’handicaper très sérieusement sur le long terme. De plus, il est important de disposer de volumes suffisants pour pouvoir échanger, vendre et utiliser le jeton. Sur quelles plates-formes est listé ce jeton, cela permet d’analyser la disponibilité. 

Le but de ces critères est de trouver des projets sérieux et robustes sur le long terme. Quand on réalise un investissement ce sont des choses qu’il faut analyser en amont afin de réduire son risque. Les projets Staking listés sur Feel Mining représentent une sélection de projets qui réunissent plusieurs critères. 

À savoir, un projet ayant déjà un passif et une « utilité », une équipe de développement compétente, une communauté active et une liquidité intéressante de leur jeton (même si cela peut évoluer sans en avoir la maîtrise).

Enfin, un ROI cohérent est important car certains projets présentent des ROI qui trahissent une volonté d’attirer des investisseurs sur du court terme sans se soucier de l’inflation de l’actif. Tous ces critères sont réunis et déterminent si oui ou non le projet semble viable pour défendre les intérêts communs que l’entreprise Feel Mining partage avec ses clients et investisseurs.

Cliquez sur ce lien pour accéder au staking

Stan
Stan

« Chancellor on brink of second bailout for banks »
L’homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté